• Un expert financier propose que les États-Unis investissent 200 milliards $ dans le Bitcoin via des obligations pour économiser 354 milliards $ d’intérêts.
  • L’objectif : réduire la dette, abaisser les taux d’emprunt et profiter du potentiel de croissance à long terme du Bitcoin.

Selon Andrew Hohns, PDG de Newmarket Capital, les États-Unis pourraient acheter 200 milliards $ de Bitcoin. Le pays pourrait ainsi économiser jusqu’à 354 milliards $.

Lors de l’événement Bitcoin For America, Hohns a présenté une stratégie d’acquisition de BTC. Elle lie les émissions obligataires et Bitcoin afin de réduire les coûts d’emprunt fédéraux tout en misant sur la croissance future de l’actif.

Une structure obligataire innovante

Le plan propose l’émission de 2 000 milliards $ d’obligations d’État. 10 % (soit 200 milliards $) de ce fond seraient consacrés à l’achat de Bitcoin. Les 90 % restants serviraient à financer les dépenses classiques du gouvernement.

De plus Hohns suggère à l’Etat, un taux d’intérêt de 1 % sur ces obligations. Toutefois, ce chiffre est bien en dessous du taux actuel de 4,5 % pour les bons du Trésor à 10 ans. Cette réduction permettrait aux USA d’économiser annuellement 70 milliards $ ; soit 700 milliards $ sur dix ans.

Lorsque les 200 milliards $ investis dans le Bitcoin seront soustraits, les économies nettes atteindraient environ 554 milliards $ en valeur actuelle. Ainsi, le gouvernement pourrait acheter du BTC tout en économisant 354 milliards $.

Le Bitcoin, source d’économies pour les États-Unis

Dans le cadre où le pays achète du Bitcoin, les investisseurs bénéficieraient d’un rendement de 4,5 % par an. Ils pourront aussi profiter d’une part des gains liés à l’appréciation du Bitcoin. Mais encore plus, les bénéfices issus de la hausse seraient partagés entre l’État et les investisseurs.

De même, Hohns propose également d’exonérer d’impôt sur le revenu les profits générés par ces « Bit-obligations ». Ainsi, l’offre n’en sera que plus attractive.

Son an vise à alléger les coûts d’emprunt, mais aussi à tirer profit de la croissance moyenne historique du Bitcoin. Chiffre, estimée à 37 % par an.

Si cette tendance se poursuivait, les avoirs en Bitcoin du gouvernement pourraient atteindre 1 700 milliards $ d’ici 2035, et dépasser 50 000 milliards $ d’ici 2045.
Cela pourrait contribuer fortement à la réduction de la dette nationale des États Unis.

Par ailleurs, la stratégie soutient aussi les efforts du secrétaire au Trésor, Bessent. L’homme politique travail en faveur d’une diversification des échéances de la dette pour réduire les risques de refinancement.
Hohns a même qualifié cette approche de solution « gagnant-gagnant-gagnant » pour les contribuables, les investisseurs et les décideurs politiques.

Des experts soutiennent une gestion de dette basée sur le Bitcoin

D’autres spécialistes financiers appuient des idées similaires à celle de Hohns. Par exemple, Matthew Sigel, directeur de la recherche sur les actifs numériques chez VanEck, a proposé une version comparable pour gérer la dette publique de 14 000 milliards $. Dans son modèle, les obligations permettraient l’achat de Bitcoin. Les investisseurs recevraient les gains jusqu’à 4,5 % et partageraient ensuite l’excédent avec l’État.

La sénatrice Cynthia Lummis soutient également cette approche. Elle recommande que les États-Unis achètent 200 000 BTC par an sur cinq ans, afin d’atteindre un million de BTC.

D’après elle, cette stratégie pourrait réduire la dette nationale de 50 % en deux décennies.